Le Prof. Marvin Edeas, président du comité scientifique de l’ISANH, a publié un nouvel article avec ses coéquipiers sur les biomarqueurs du COVID-19.
En effet, le rôle de la ferritine a été largement étudié, mais peu d’attention a été portée aux autres marqueurs associés au fer comme la transferrine. Le but de cette étude était d’étudier l’association de différents paramètres de fer dans le COVID-19 sévère et leur relation avec la gravité de la maladie.
Interaction du métabolisme du fer de l’hôte et de l’intrusion virale
Les auteurs ont étudié différents paramètres du métabolisme du fer chez 73 patients hospitalisés atteints d’une sévère forme de COVID-19. Ils ont conclu que, chez ces patients, l’IL-6, la CRP (protéine C-réactive), ainsi que la ferritine augmentent, accompagnés d’une diminution de la transferrine et du fer. Par conséquent, la transferrine et le fer réduits sont associés à une hyper-inflammation et à un état immunitaire.
Contrairement à ce que l’on pensait auparavant, c’est la transferrine, et non la ferritine, qui joue un rôle stratégique dans la pathogenèse du COVID-19 et sa progression, constituant un prédicteur précieux de la gravité et de la progression de la maladie.
Enfin, ils ont suggéré que la modulation des niveaux de fer pourrait être une cible thérapeutique potentielle dans la pathogenèse du COVID-19.
Toutes nos félicitations au Prof. Edeas et son équipe !
En savoir plus sur cette étude dans le Journal des Maladies Infectieuses (IJID).